bouquet de tulipes

Quelles fleurs offrir à la fête des grands-mères

Toutes les fleurs pour la fête des grands-mères 

Il était une fois, une petite fille qui se promenait dans les bois, en direction de la maison de sa grand-mère. Cette petite fille prénommée Lilly venait du village de Plum et tous les habitants de cette bourgade l’appelaient Petit Chaperon Rouge. 

Au détour d’un sentier bordé de chênes et de peupliers, Lilly rencontra son ami Curie, l’écureuil. 

Bonjour Chaperon Rouge. Où vas-tu ?

Je rends visite à ma grand-mère.

Il est vrai que c’est la fête des grands-mères aujourd’hui. Dis-lui bonjour et apporte-lui ces noisettes de ma part. Cela lui fera plaisir. 

Lilly avait complètement oublié la fête des grands-mères et remercia Curie de l’y avoir fait penser.  

Reconnaissante, la petite fille glissa les noisettes dans la poche de son tablier et reprit son chemin. 

Quelques dizaines de mètres plus loin, Chaperon Rouge arriva devant une clairière recouverte de tulipes jaunes qui formaient une jonchée d’or. Lilly prit alors le temps de composer un joli bouquet de ces rayons de soleil à portée de main avant de reprendre sa route. 

Arrivée devant le grand chêne, la fillette trouva Lucie, la luciole, assoupie sur un tapis de mousse fraîche. 

Bonjour Lucie. Je vais chez ma grand-mère pour lui souhaiter une bonne fête. 

Donne-lui ces délicieux glands, je sais qu’elle aime en faire des gâteaux. 

Lilly prit les glands et les glissa dans sa poche. 

Après avoir remercié Lucie, le Chaperon Rouge reprit la direction de la maison de son aïeule quand, trois minutes plus tard, elle entendit une voix derrière elle.

Lilly, ouh, ouh, Lilly…

C’était Filou le faon qui l’appelait. 

Bonjour Filou. 

Je suis certain que tu vas chez ta grand-mère. Amène-lui ces belles morilles. Elle en fera une tisane qui lui fera faire de doux rêves.   

Et hop, encore dans la poche du tablier qui était désormais totalement pleine. 

La fête des grands-mères semblait s’annoncer sous les plus beaux auspices. Mais ce que Lilly ne savait pas, c’était que Chris loup la suivait depuis le début. Intrigué et surtout affamé, le loup se disait qu’un petit chaperon rouge serait sous son palais délicat, suffisamment roboratif ! 

Lilly insouciante continuait son chemin et en profitait pour admirer toutes les fleurs de saisons.  Près d’un champ, elle vit quelques primevères aux couleurs vives, des jacinthes aux parfums odorants, des narcisses essayant de s’admirer, des perces neiges immaculées faisant un tapis blanc, des crocus frêles, mais bravant le froid, des muscaris aux yeux bleus.

Soudain, elle entendit un bourdonnement Bee l’abeille était en pleine récolte, elle venait de se réveiller et déjà à la tâche, elle profitait des premières fleurs, pour faire sa récolte.

Bzee ! Bzee ! Bzee, … bonjour Lilly, mais que fais-tu là ? lui demanda Bee l’abeille.

Je vais voir mère-grand pour lui souhaiter une bonne fête !

Bzee ! Bzee ! comme tu es gentille ! Je vais te donner un pot de miel. 

Merci beaucoup Bee l’abeille ! Toi qui connais les fleurs, laquelle me conseillerais-tu ?

Bzee ! les jonquilles aussi appelé narcisse. Dans le langage des fleurs, elles symbolisent l’amitié, c’est la fleur à offrir pour la fête des grands-mères. À la fin de l’hiver, elles apparaissent le long des chemins ou dans les sous-bois. Tu peux en faire facilement un joli bouquet. Mais attention, en les cueillant, n’arrache pas les bulbes, car sinon l’année prochaine, elles ne repousseront pas ! C’est une couronne d’or, et la légende de Narcisse est son histoire.

Oh ! quelle belle fleur, crois-tu que je pourrais la composer dans un bouquet avec une autre fleur ?

La tulipe sans nul doute ? Ces deux fleurs forment des compositions florales champêtres et colorées, de quoi réveiller un ours qui hiberne ! Bzee ! Bzee ! 

Merci beaucoup, j’ai déjà cueilli des tulipes, je vais pouvoir les marier !

Le petit chaperon rouge reprit son chemin en prenant le temps de cueillir quelques jonquilles. Chris le loup avait tendu ses grandes oreilles pour écouter la conversation, puis il suivit Lilly. Il s’interrogeait quant au meilleur moment pour attraper le petit chaperon rouge, car son estomac criait famine. Cependant, le loup s’interrogeait, car son grand-père, Barn le loup, lui avait dit que le petit chaperon rouge se promenait toujours avec un panier dans lequel il y avait une galette et un pot de beurre. Ce petit chaperon rouge était bien étrange en préférant offrir des fleurs de saison à sa grand-mère ! 

Voilà une histoire sans faim, et le petit chaperon rouge gambadait dans les champs et les forêts avec une multitude de cadeaux, mais elle était loin de se douter du danger qui la guettait. Elle s’imaginait la joie de sa grand-mère, et ce beau moment qu’elle passerait ensemble.

Mais les histoires ne sont pas toujours les mêmes histoires, et il arrive qu’elles prennent des tournants particuliers, surtout quand les fleurs et la muse Odéa viennent s’en mêler !

Le loup cette fois-ci n’alla pas manger la grand-mère, non pas que l’idée ne lui était pas venue à l’esprit, simplement, il se perdit en chemin. Car Chris le loup avait un problème essentiel, il n’avait pas le sens de l’orientation ! Par mégarde, il suivit des petits cailloux blancs disposés sur la route, mais là encore par malchance, il ne rencontra pas le petit poucet qu’il aurait croqué d’un coup de dent, mais un garde forestier, en train de recenser quelques variétés de fleurs. Le loup alors eut une idée qu’il pensait astucieuse. D’un bond, il se précipita sur le garde forestier pour lui voler son uniforme, le pauvre bougre se trouve en tenu d’Adam.

Voilà compère loup parti à la recherche de Lilly, il avait échafaudé un plan, se faire passer pour le garde forestier !

Le petit chaperon rouge, fatigué de sa longue marche, décida de se reposer quelques instants, elle s’assit sur un tronc d’arbre pour écouter chant des oiseaux, et se laisser porter par celui-ci.

Tout d’un coup une grosse voix l’interpella.

Petite, savez-vous qu’il est formellement interdit de cueillir des fleurs !

Il est interdit de cueillir des fleurs ?

Oui !

Mais je ne savais pas, et j’ai cueilli des fleurs pour faire plaisir à ma grand-mère, car c’est leur fête aujourd’hui ! Mais c’est étrange comme vous avez de grands pieds !

C’est pour marcher plus vite ! 

Ah ! Bon !, mais est-ce que je peux garder mon bouquet de fleur pour l’offrir ? C’est étrange comme vous avez de grandes pattes !

C’est pour mieux planter les choux ! 

Mais dis-moi garde forestier qui es-tu vraiment ? Car tu as de grandes dents !

C’est pour mieux manger les chaperons rouges qui se perdent dans la forêt !

Le petit chaperon rouge pris de peurs lança à la face du loup son bouquet de tulipes et de jonquilles. Le loup, indisposé par tant de beauté, se figea. À ce moment Curie l’écureuil surgit pour lui tirer la queue, Bee l’abeille lui bourdonne dans les oreilles, fan le paon lui donne un coup de sabot dans les fesses. Le loup complètement désemparé prend la fuite. C’est alors que Lucie la luciole apparait dans un flot de lumière et demande à Lilly de la suivre, ce qu’elle fît. Un halo de lumière les dirigea vers la muse Odéa, qui avait composé un sublime bouquet tel qu’on les trouve chez les bouquets de la muse. Un bouquet de fleurs champêtre annonçant le sacre du printemps.

Ainsi Lilly put offrir un joli bouquet de fleurs à sa grand-mère. L’histoire dit, on la trouvait plutôt jolie Lilly avec son bouquet de fleurs et Mamy n’aura pas le blues !